Une plante volante ?
Peut-être en avez-vous déjà aperçue une sur le bureau d’un(e) de vos collègue et vous en êtes toujours autant émerveillé(e) ? Nous vous livrons aujourd’hui les quelques secret de cette plante, sortie tout droit d’un univers magique.
Venue tout droit du Japon, cette ingénieuse invention a bien l’intention de révolutionner l’art ancestral et traditionnel du bonsaï. Dans cet empire des nouvelles technologies, mêler la tradition à l’innovation est presque une obligation. Il n’était donc qu’une question de temps pour qu’on redécouvre le bonsaï sous un jour nouveau. Outre son aspect magique et féérique, découvrons ensemble ce qu’il se cache derrière cette mystérieuse technologie, qui fait fureur dans nos intérieurs…
Origine
Au Japon, la tradition du bonsai est estimée et respectée depuis plus de mille ans. Le principe du air bonsai est inspiré par la planète Terre, flottante dans l’espace le temps de son existence, transformant ainsi le bonsai… en étoile. Belle allégorie de la part d’Hoshinchu Air Bonsaï Garden, société créatrice du concept d’air bonsaï. Ils tendent à sensibiliser le grand public à protéger notre planète : en chérissant cette petite étoile-bonsaï, la réflexion est portée sur la protection globale de l’astre sur lequel nous vivons. Une grande part poétique est donc insufflée dans cette création, née en Janvier 2016. Ce projet reflète à la perfection l’art de vivre japonais qui vise à transformer chaque geste de la vie quotidienne en oeuvre d’art.
Fonctionnement
Aussi compliqué que cela puisse paraitre, faire voler un bonsaï est en réalité presque un jeu d’enfant.
Le pot
Le principe du air bonsai est basé sur le magnétisme. C’est cette force qui permet à notre arbre de flotter comme une comète à quelques centimètres de son socle. La boule de mousse contenant les racines du bonsaï est aussi dotée d’un aimant, camouflé dans l’épaisseur de la mousse. Ce dernier réagit avec un second aimant, celui-ci placé dans une petite base en dessous de la boule flottante. Les deux aimants, orientés l’un vers l’autre en des pôles similaires, se repoussent et permettent à la plante de flotter délicatement. L’ensemble est relié au réseau électrique, assurant la rotation du bonsaï en continu.
Le substrat
Si l’on a traditionnellement l’habitude de rempoter nos bonsaïs dans un substrat de terreau, ici ce terreau a été remplacé par de la Sphaigne du Chili. Kézako ? Cette mousse 100% naturelle, originaire de Nouvelle-Zélande comme son nom ne l’indique pas, est cultivée au Chili et plus précisément en Patagonie. Et pourquoi cette mousse en particulier ? Car elle regroupe de nombreuses qualités qui la rende quasiment parfaite pour remplacer un substrat classique : sa forte capacité de rétention d’eau couplée à une forte porosité et un effet anti-bactérien en font un substrat de premier choix. Elle prévient les racines contre la moisissure, les parasites et les maladies. Sa récolte s’effectue à la main, préservant ainsi son habitat, lui permettant de se renouveler dans un délai assez court et s’inscrivant également dans la démarche de l’entreprise mère de sensibilisation à la préservation de notre planète.
On peut également observer dans d’autres articles des pots traditionnels pouvant être alors emplis de terreau classique, adapté à l’espèce de votre bonsai.
Une dernière mise en garde néanmoins : le poids de l’ensemble du bonsaï est limité, il ne peut excéder 400 grammes sous peine de ne plus pouvoir léviter. C’est là que la Sphaigne du Chili joue un rôle important, en étant plus légère que le terreau que nous utilisons habituellement.
L’entretien d’un air bonsai
Il est important, comme pour l’entretien de tout bonsaï, de bien prendre en compte que les conseils prodigués ici sont à adapter en fonction de votre bonsaï en fonction de son espèce, de l’étape du bonsaï (jeune sujet, étape de développement, vieux bonsaï…), de l’environnement dans lequel il est placé…
Il faut toutefois s’assurer que la Sphaigne est bien sèche en surface avant d’arroser de nouveau. Pour l’arrosage : versez un petit verre d’eau et laissez la mousse s’en imprégner pendant plusieurs minutes. Elle doit être humide. Si tel est le cas, pensez à vider l’excédent d’eau qui risque de faire pourrir les racines. La fréquence d’arrosage est d’environ une fois par semaine mais doit bien s’adapter à chaque cas spécifique. Les mêmes conseils s’appliquent dans le cas où le terreau classique n’est remplacé par la Sphaigne du Chili.
Prix
C’est peut-être le seul petit hic, le seul détail qui va nous faire redescendre sur Terre, loin de notre petite étoile flottante. Pour s’équiper d’un bonsaï en lévitation, il faudra souvent débourser plus de 200 euros en boutique. Il faut ensuite ajouter à ce prix l’achat d’un bonsai, si vous n’en possédez pas déjà un que vous pourriez possiblement rempoter dans le pot fourni. C’est donc le prix à payer pour posséder sa propre petite planète.
Toutefois, les boutiques sur internet vous permettront d’en trouver aujourd’hui des beaucoup moins cher, généralement entre 50 et 100€.
Où acheter un air bonsai ?
Il est possible de trouver facilement sur internet un pack complet comprenant : la base contenant le premier aimant, le pot flottant qui comporte le second aimant et un adaptateur permettant de brancher toute la composition sur secteur (attention à bien vérifier que cet adaptateur est bien aux normes européennes, au risque de ne pas pouvoir le faire fonctionner, dans le cas contraire).
Il sera ensuite nécessaire d’y installer votre bonsai, le plus souvent dans un substrat composé de sphaigne.
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